Pour juger de notre propre niveau d’endoctrinement, une question simple à se poser au moment du choix :

« Vais-je agir ainsi parce que je ressens que c’est ce que je dois faire, ou parce qu’on m’a dit de le faire ? »

Edward G. Rozycki

Il est très étonnant de constater que lorsque nous parlons « ABEILLE », nous répondons toujours « RUCHE » – et plus précisément « Dadant » (en France).

Dans l’inconscient collectif, l’apiculteur c’est l’homme au voile avec son enfumoir à la main et des tas de boites autour de lui. L’apiculture industrielle du siècle dernier est devenue l’apiculture traditionnelle d’aujourd’hui…

On a toujours fait ainsi !? – Et on fera toujours comme ça, il n’y aurait pas d’alternative ?

Dans la littérature apicole, les formations en apiculture, les groupes d’amateurs sur Facebook , les ruchers écoles… partout on met les abeilles en boîte… (il y a cependant de belles exceptions), comme si l’idéal de l’abeille c’était la boite !

C’est le chemin par défaut qu’empruntent les nouveaux apiculteurs, sans même y réfléchir, comme une évidence, sans savoir que l’abeille a un tout autre idéal.

L’apiculture enseigne trop souvent… l’apiculture, mais pas la connaissance de l’abeille, de la colonie, de ses attentes et ses besoins.

Notre aventure aux cotés de l’Abeille nous a permis de découvrir avec bonheur qu’elle n’est pas domestique, elle vit sauvage au creux des arbres et « accepte » toutefois de s’installer dans nos boites, d’y vivre et prospérer si nous savons l’écouter et respecter sa sauvagerie.

A nous d’apprendre et d’adapter notre apiculture à nos protégées et non l’inverse.
Et par voie de conséquence, adapter nos boites à notre apiculture !

Un titre plein de bon sens glané sur le net.